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La queue...
14/09/2005 21:41
Bonsoir tout le monde,
Aujourd'hui, je me suis essayé à un exercice des plus dûrs qui soit pour le Marocain Fassi que je suis: Faire la queue. Et pas n'importe laquelle. Pas celle qu'on fait devant "Chez Paul "en esquivant les regards des nouveaux arrivés dans la planète "On se prend un café pour discuter de tout et de rien?", Pas celle qu'on fait devant "le Platinium" pour avoir droit à la fameuse potion du druide "Smirnoffix", non!!! En fait c'est THE queue! (désolé ce n'est pas que je manque d'imagination, mais aussi loin que remontent mes souvenirs, c'est les seuls fois où j'ai dû faire la queue. N'hésitez pas à me signaler d'autres exemples... pour ma culture Gé!)
Cette queue aura duré en tout et pour tout deux heures. Deux bonnes heures à me demander si le jeu en vallait la chandelle, si la personne devant moi avançait vraiment, ou si le couple qui se bécotait sous mon nez allait enfin respecter ce pauvre vieillard, apparement déçu des vertus de Viagra...
Deux heures! Et enfin j'y arrive. Non je ne rêve pas, je n'ai pas attendu pour rien. Je les ai ces fameuses places. Notez bien: Tracy Chapman, Alain Souchon, Florent Pagny, Laurent Gerra, Kyo, Roumanoff... J'ai souvent entendu parler du mythe des places qui se vendent une année à l'avance, mais là j'y assiste. Pis encore, j'y participe. Ce que j'appelai avant de la prévoyance, je l'appelle désormais de l'organisation.
Durant ces deux heures, un compagnon de charme! Non, je ne rigole pas. Le bon vieux Maupassant. Ce "bel-ami" qui se bonifie en vieillisant, offrant un "bouquet" des plus raffiné en ces temps de vendanges amoureuses...
Souf qui vous aime
Commentaire de Hindou (15/09/2005 01:22) :
Un druide m'a dit un jour qu' "on devrait apprendre la patience
dans un pays étranger, car c'est là la vraie mesure du voyage. Si
l'on ne souffre pas de la frustration de ses habitudes, comment
peut-on être certain que l'on est vraiment entrain de voyager." Le
druide en question se nommait Gertrude Diamant!!!
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Re...
11/09/2005 20:13
Salut à tous!
Si vous me lisez en ce moment , c'est que vous faites partie de ma vie. Je ne vous remercierai jamais assez pour ça.
J'ai finallement réussi à repêcher mon ancien blog. Il me permettra de reprendre contact avec les personnes que j'aime et qui n'ont pas manqué de me témoigner leur amour. Je vous promets d' écrire le plus souvent possible, avec l'énergie et le panache que vous me connaissez.
Je suis à Lyon à présent. Une nouvelle vie commence avec de nouvelles espérances, de nouvelles résolutions, et nouvelles actions pour les tenir .
A très bientôt
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A Zineb!
06/04/2005 22:10
Il y a des lignes qui ne se commentent pas. Elles se vivent, elles se sentent et surtout elles s’apprécient. Comme un bon vin que l’on déguste, l’émotion l’emporte souvent sur le mot. Bataille perdue d’avance…
« On a beau être fou d’amour, en vain, on l’est moins à deux cents à l’heure…C’est fou comme le corps, les nerfs, les sens vous tirent vers l’existence… Ce mélange de refus et de provocation. Celui qui n’a jamais aimé la vitesse, n’a jamais aimé la vie –ou alors, peut-être n’a jamais aimé personne…Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les tempos de la vitesse ne sont pas ceux de la musique. Dans une symphonie, ce n’est pas l’allegro, le vivace ou le furioso qui correspond à deux cents à l’heure, mais l’andante, mouvement lent, majestueux, sorte de plage où l’on parvient au-dessus d’une certaine vitesse, et où la voiture ne se débat plus, n’accélère plus et où, tout au contraire, elle se laisse aller, en même temps que le corps, à une sorte de vertige éveillé, attentif, et que l’on a coutume d’appeler « grisant »…
Françoise Sagan, « Avec mon meilleur souvenir »,1984.
Commentaire de zazie (01/01/2008 04:49) :
2 ans et 8 mois plus tard...l'article est toujours là... si tu as
oublié ton blog moi pas :)
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Vous avez dit impression?!
30/03/2005 02:07
J’ai envie de vous parler de la première impression. Envoyée généralement en reconnaissance, c’est elle qui décide d’un repli ou d’une confrontation. Elle rend compte de ce qu’elle a perçu sans prendre partie. Elle a un devoir d’objectivité que le temps est le seul à corrompre. Elle vit, alimentée par l’audace de nos faits et dires. Elle est frivole, pas facile à contrôler. Elle est légère quand il s’agit de la porter. Elle est difficile quand il s’agit de la transmettre. Elle est surtout forte quand elle prend le dessus.
Il faut s’en méfier autant que s’en fier. La première impression est notre meilleure alliée ainsi que notre pire ennemie. Elle se nourrit de notre vécu, cache nos déceptions et se fraie un chemin dans l’idéal. S’armant de confiance et d’espoir, elle corrige la trajectoire de nos actes. Et puis, arrivée au crépuscule d’une relation, elle devient notre dernier allié, la première impression.
Commentaire de Hindou (09/04/2005 23:25) :
J'aime beaucoup les premières impression, c'est excitant! Et
puis, comme disait ce bon vieux Ferré :" C'est à trop voir les êtres
sous leur vraie lumière qu'un jour ou l'autre nous prend
l'envie de les larguer. La lucidité est un exil construit, une porte
de secours, le vestiaire de l'intelligence. C'est aussi une
maladie qui nous mène à la solitude."
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Viens voir les musiciens, ...
29/03/2005 21:20
Ahmed Zaki est mort. Si l’on en croît les affiches collées partout dans l’université, une étoile vivante s’est éteinte et qui restera à jamais dans nos cœurs… Mais de quels cœurs parlent-t-ils? Je connais l’acteur, mais pas l’étoile du cinéma qui…etc. Il a joué certes des rôles légendaires (Anouar Sadate, Jamal Abd Nasser, etc), mais cela en fait t-il pour autant un acteur de légende ? Ceci me pousse à poser la question suivante : jouer le rôle d’une personnalité de légende nous rend t-il pour autant légendaire ?!
La mort d’Ahmed Zaki m’a au moins permis de me rendre compte d’une chose très importante : Les Marocains sont dupes, et beaucoup plus qu’on le croit ! D’abord, ils ne différencient pas entre le jeu de l’acteur et le travail du scénariste. L’acteur ne fait que reproduire (avec un certain apport au niveau de la représentation…) un texte lu, relu, poli, peaufiné, fignolé… et les qualificatifs ne manquent pas. Secondo, ils ne distinguent pas le charisme de l’acteur de celui qu’il cherche à transmettre et qui concerne plus le personnage qu’il joue.
Pour finir, j’adresse une petite pensée à tout ceux qui nous ont quitté cette année et qui n’ont pas eu droit aux mêmes égards au sein de l’université. Je pense à Feu Abderazzak El Mossadeq, Feu Youssef Tahiri, Feu Mohamed Choukri, et bien d’autres. C’est vrai qu’ils ne crevaient pas l’écran, mais jouaient un rôle principal dans nos vies. A vous tous, je vous remets l’Oscar du courage et de l’engagement, avec un prix spécial pour l’ensemble des œuvres accomplies… Enfin je me comprends !
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